L’année 2021 a été marquée par deux publications phares en termes d’évolution du climat : le Sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), et l’Atlas de la mortalité et des pertes économiques dues aux phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes (1970-2019) de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM).
C’est l’occasion de faire un point sur les évènements climatiques qui l’ont marquée. En raison d’un refroidissement temporaire lié à l’épisode « La Niña », celle-ci se retrouve « seulement » à la cinquième place dans le classement des années les plus chaudes jamais enregistrées.
Cette apparente accalmie ne saurait toutefois être interprétée comme un signal d’inversion voire d’inflexion de la tendance à long terme du changement climatique. Les nombreux records climatiques battus en 2021 nous le rappellent tristement. Lourds de conséquences humaines et économiques, leur nombre et intensité ne cessent de croitre, occasionnant une hausse considérable de leurs coûts annuels pour les assurances. De l’augmentation des primes d’assurance à un verdissement de leurs investissements, en passant par un développement de l’innovation, celles-ci se retrouvent contraintes à mobiliser divers leviers d’action pour faire face au changement climatique.
Dans cet avis d’expert, I Care offre un aperçu des événements climatiques extrêmes en 2021 et des prévisions sur la façon dont le secteur de l’assurance va faire face à ces événements à l’avenir.
Cet avis d’expert, rédigé en janvier 2022, s’inscrit dans un cycle de publications et avis d’experts qui sont proposés par I Care, et que vous pouvez retrouver dans la rubrique « Insights ».