Le tourisme est probablement l’un des secteurs les plus touchés par la crise liée à la pandémie de Covid-19, et la relance du secteur semble nécessaire au regard des nombreux emplois qui en dépendent : hébergements, restaurations, compagnies aériennes, agences de voyage, activités de loisirs, musées, etc. La contribution du tourisme au PIB était estimée en 2018 à 10% en Europe, et 8% en France. Avec la crise de la Covid-19, les pertes imputées à ce secteur pourraient s’élever à plus de 40 milliards d’euros en France, ce qui a conduit le gouvernement français à annoncer un plan de relance du secteur de 18 milliards d’euros.
Mais une fois la crise du coronavirus passée, le secteur ne sera vraisemblablement pas au bout de ses peines. Au-delà de l’accroissement des risques sanitaires, le réchauffement climatique entraîne de nombreuses autres conséquences représentant un risque pour les destinations touristiques : élévation du niveau de la mer, fonte du manteau neigeux, cyclones plus puissants, chaleurs extrêmes plus fréquentes, perturbation du cycle de l’eau, etc. Pour respecter l’Accord de Paris et limiter le réchauffement climatique en dessous de 2°C, les émissions mondiales doivent diminuer de 5% par an dès 2020.
Dans ce contexte brûlant, on peut s’interroger sur la contribution du secteur aux émissions mondiales, les leviers possibles pour aligner le développement du secteur et les ambitions de l’Accord de Paris, mais également sa résilience eu égard à sa dépendance très forte au transport, notamment aérien.
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