La crise liée à la pandémie et particulièrement aux mesures de confinement associées s’avère tout à fait inédite : il s’est agi d’un arrêt de l’économie sans précédent. Les prévisions sur l’évolution du PIB sont à la hauteur de ce choc, avec un recul attendu très probablement supérieur à 10% en 2020.
Dans ce contexte, la question de l’emploi sera au centre des politiques « post-Covid » : les plans de relance discutés à différentes échelles (européenne, nationale mais également locale) vont chercher à privilégier des investissements dans des « secteurs clés » afin de limiter les faillites d’entreprises et suppressions d’emplois.
Dès lors, les politiques environnementales vont-elles faire l’objet d’un moratoire, en raison des contraintes qu’elles feraient peser sur les entreprises ? Au contraire, peut-on considérer que ces politiques puissent être des leviers d’un modèle créateur d’emplois décents, non délocalisables ?
Opposer ces deux options peut apparaître simpliste ; en revanche, tenter d’objectiver la seconde, en estimant puis étudiant la transformation des métiers nécessaires à la transition, peut aider à la mise en œuvre de cette « relance verte ».
Découvrez notre décryptage des enjeux liés à la « relance verte » et notamment les résultats de notre analyse des gains en « emplois » associés à un scénario d’investissement, celui proposé en avril 2020 par l’Institut pour l’Economie du Climat (I4CE). Accédez à cette analyse réalisée par Gala Sipos, Maia Douillet, Tom Nico et Boris Bailly en cliquant ici!